Science médicale émergente, l’Étiopathie est une méthode d’analyse des pathologies, permettant d’atteindre un niveau de précision et de pertinence jusqu’à présent inédit dans l’établissement des diagnostics. Fruit de plus de vingt ans de recherches de Christian Trédaniel, l’Étiopathie lui doit également son nom, le terme d’ostéopathie étant devenu trop flou à ses yeux car regroupant trop de pratiques différentes, toutes fragmentaires et restreintes à un nombre de pratiques manuelles plus ou moins limité. Mais surtout, aucune de ces pratiques n’était dotée de l’outil intellectuel nécessaire à atteindre l’objectif qu’il s’était fixé : établir une véritable généalogie des pathologies afin de les traiter à la racine. Du grec aïtia (la cause) et pathos, (la souffrance), le terme Étiopathie indique que cette discipline vise à rétablir la stabilité des systèmes biologiques qui maintiennent la santé des individus et qu’elle ne soigne pas les effets d’une maladie, mais ses causes, afin d’en supprimer les effets.

DE L’EMPIRISME ANCESTRAL

À LA RIGUEUR SCIENTIFIQUE

L’art de soigner remonte à la nuit des temps. Le toucher est à l’origine même de l’acte thérapeutique, il a été le premier geste instinctif et empirique exercé sur un être vivant pour supprimer le mal. D’Asklepios (Dieu de la médecine) à nos jours, en passant par Ambroise Paré (1509-1590, rebouteur et chirurgien empirique, père de la chirurgie moderne), on trouve toujours la trace de ces techniques indispensables au bon maintien du corps dans son équilibre naturel. Inscrite dans une démarche d’efficacité et de bon sens, l’Étiopathie a recueilli l’héritage de pratiques qui ont fait leurs preuves depuis des siècles sur les articulations et les viscères notamment.

En cela, elle est reconductible à l’art ancestral des rebouteux, qui ont su transmettre leur savoir-faire oralement de génération en génération. Mais là s’arrête la comparaison. Car la méthode étiopathique a instauré une nouvelle méthodologie scientifique et inauguré une nouvelle façon d’appréhender les pathologies humaines. Dans le domaine des traitements, elle permet pour la première fois d’élargir le champ d’action des interventions manuelles et traite des pathologies avant elle inaccessibles à ces interventions, telles que les troubles fonctionnels, circulatoires, gynécologiques, digestifs ou ORL.